Comment installer EasyOS sur un nouveau SSD

4 août 2022 — BarryK.

Page initialement rédigée le 13 mars
Entièrement réécrite le 29 juin 2022, pour EasyOS version 4.2.2 ou ultérieure.
Page mise à jour le 2 juillet 2022.

Cette page décrit comment installer EasyOS sur un disque entier, en remplaçant complètement ce qui s'y trouvait auparavant. Cela peut être n'importe quel disque : SSD ou disque dur à plateau magnétique, interne ou externe. Ainsi que des clés USB ou des cartes SD.

L'étude de cas originale a été l'installation sur un SSD dans un mini-PC Mele PCG35 Apo. Mais ces instructions s'appliquent à n'importe quel ordinateur avec un CPU x86_64. Toute quantité de RAM, à partir de 2 Go, et une carte vidéo avec une résolution d'au moins 1024x768 pixels. Et, comme indiqué ci-dessus, n'importe quel disque, pas seulement un SSD.

De même, tout PC, depuis les plus récents jusqu'aux PC équipés des premiers processeurs x86 64 bits (le plus ancien supporté est le processeur "nocona"). S'il possède l'interface de disque IDE, et non SATA, il est trop vieux.

Il faut préciser d'emblée que l'installation d'EasyOS sur un disque entier est une opération extrêmement simple. En gros, vous téléchargez la dernière version, vous l'écrivez sur le disque, puis vous configurez le BIOS ou l'UEFI pour démarrer à partir du disque. Il peut y avoir quelques détails supplémentaires que vous devrez prendre en compte, mais c'est l'essence même de cette opération, «easy peasy».

L'étude de cas originale

En 2019, l'auteur de cette page (Barry Kauler) a acheté un SSD Kingston SATA 2,5 pouces de 240 Go et l'a installé dans le Mele. Une opération facile. Image du Mele :

image1

Le Mele contient Windows 10. Ce qui soulève la question, comment télécharger la dernière version d'EasyOS et l'écrire sur le SSD Kingston, Tout en faisant tourner Windows ? Ou démarrer EasyOS ou un autre Linux à partir d'une clé USB?

L'un et/ou l'autre sera possible.

Télécharger et écrire EasyOS sur un disque

La version actuelle d'EasyOS est de la série Dunfell. Téléchargez la dernière version ici :

https://distro.ibiblio.org/easyos/amd64/releases/dunfell/2022/

Disons que c'est «easy-4.2.2-amd64.img». Vous verrez aussi un fichier «md5sum.txt», prenez-le aussi. Il est important de vérifier que le fichier de téléchargement n'a pas été corrompu. Sous Linux, vous pouvez le faire comme ceci :

# md5sum easy-4.2.2-amd64.img

...qui renverra une somme de contrôle, que vous pourrez comparer avec ce qui se trouve dans «md5sum.txt».

Si vous utilisez Windows, il existe un «md5sum.exex, disponible sur différents sites, par exemple ici :

http://www.pc-tools.net/win32/md5sums/

Pour écrire le fichier sur le lecteur, sous Linux, vous devez connaître son nom et vous assurer qu'il n'est pas monté. Disons que vous identifiez le lecteur comme étant /dev/sdc, faites-le en tant qu'utilisateur root :

# dd if=easy-4.2.2-amd64.img of=/dev/sdc bs=1M
# sync

...n'oubliez pas le «sync» pour tout effacer sur le disque. Et, soyez absolument sûr que /dev/sdc est le bon disque. /dev/sda est très probablement votre disque principal, et vous ne voulez certainement pas l'écraser!

Un autre point pour les débutants, est d'écrire dans le disque entier, dans cet exemple /dev/sdc, et non pas dans une partition, qui aurait un numéro, comme /dev/sdc1.

Note supplémentaire : si vous démarrez EasyOS sur une clé USB, vous aurez à disposition «EasyDD», qui est une interface graphique pour «dd» -- il est dans la catégorie «Configuration» du menu. Pour en savoir plus sur EasyDD, cliquez ici :

https://easyos.org/install/how-to-write-easyos-to-a-flash-drive.html#EasyDD_frontend_for_dd

Si vous utilisez Windows, vous devrez installer une application qui écrit un fichier image sur un disque Il ne s'agit pas d'une application de gravure de CD/DVD ! -- bien que certaines applications puissent faire les deux. En voici quelques-unes :

Win32 Disk Imager
https://win32diskimager.org/
USB Image Tool
https://www.alexpage.de/usb-image-tool/
Etcher
https://www.balena.io/etcher/
DMG Editor
https://www.uubyte.com/dmg-editor.html

L'auteur n'a personnellement utilisé que «USB Image Tool». «Etcher» était recommandé par les gens de Raspberry Pi, mais dans la documentation récente ils recommandent «DMG Editor». L'utilisation de «USB Image Tool» est décrite ici :

https://easyos.org/install/how-to-write-easyos-to-a-flash-drive.html#USB_Image_Tool

Dans Windows, si vous écrivez sur un disque externe, vous trouverez dans la barre d'état système une option permettant de vider tous les tampons sur le disque, afin de pouvoir le retirer en toute sécurité.

Et c'est ainsi que EasyOS est installé.
Sur le disque, vous trouverez deux partitions, une fat12 de 7MiB, et une ext4 de 816MiB. La première contient le chargeur de démarrage Limine, donc c'est la partition de démarrage et elle gérera le démarrage sur les ordinateurs legacy-BIOS ou UEFI. La partition ext4 sera étendue pour remplir le disque au premier démarrage -- vous pouvez donc avoir n'importe quelle taille de disque jusqu'à 2TB.

Il ne reste plus qu'à faire démarrer votre ordinateur à partir du nouveau disque...

Configurer pour démarrer EasyOS

Il y a beaucoup de décisions à prendre ici, en fonction de votre situation. C'est une déclaration plutôt vague, mais ce à quoi cela se résume, c'est que vous devez dire au BIOS ou au UEFI de démarrer EasyOS, ou faire une entrée dans un chargeur de démarrage existant, tel que GRUB, pour démarrer EasyOS, ou installer un chargeur de démarrage.

Il est prévu d'écrire une page de décision pour vous aider. Une grande partie de la documentation sur easyos.org est dépassée et doit être réécrite (comme nous venons de le faire avec cette page).

Il est prévu que cette page soit réécrite, mais même ainsi, vous pourrez la lire de manière informative, surtout si vous utilisez Windows sur votre ordinateur :

https://easyos.org/install/prepare-your-computer-for-booting-linux.html

...en fait, lisez-la, car certaines précautions doivent être prises pour s'assurer que Windows ne soit pas corrompu dans une configuration à double démarrage.

Quoi qu'il en soit, pour commencer, vous pouvez configurer le BIOS ou l'UEFI pour démarrer EasyOS. Vous devez connaître le raccourci clavier que vous maintenez enfoncé après la mise sous tension de l'ordinateur, généralement "Suppr", "Echap", "F9" ou "F12", et une interface en mode texte s'affichera, dans laquelle vous pourrez choisir de démarrer EasyOS.

Dans le cas du Mele, le raccourci clavier est la touche "Echap", et l'UEFI s'ouvre :

image8

...remarquez, le lecteur «SanDisk Extreme» est en haut. Il s'agit d'une clé USB, sur laquelle l'auteur a démarré EasyOS dans l'étude de cas originale. Le Kingston SSD est en bas à #5, et il doit être déplacé vers le #1. Notez que le #3, "[UEFI OS]", est une partition fat32 esp que l'auteur a créée pour des expériences d'installation précédentes -- ignorez-la.

Donc, vous choisissez le SSD Kingston, et c'est parti, EasyOS démarre et vous arrivez sur ce bureau :

img9

Vous pouvez laisser EasyOS comme choix par défaut dans le BIOS ou l'UEFI; cependant, il y a quelque chose d'intéressant à laquelle il faut penser...

Dans le nouveau disque, le SSD Kingston dans l'étude de cas originale, vous verrez deux partitions ; comme déjà mentionné, une partition de démarrage fat12 de 7MiB et une deuxième partition ext4 avec l'installation d'EasyOS.

Cette partition de démarrage contient le chargeur d'amorçage Limine, ainsi qu'un menu, le fichier «limine.cfg», dans lequel vous pouvez ajouter des entrées supplémentaires. Vous pouvez ajouter des entrées pour d'autres systèmes d'exploitation installés sur l'ordinateur, y compris Windows.

Barry a indiqué comment ajouter Windows 10 au menu Limine, dans son blog :

https://bkhome.org/news/202207/how-to-add-windows-to-the-limine-boot-menu.html

Ainsi, à partir du menu Limine, vous pouvez choisir de démarrer un autre système d'exploitation, si l'envie vous prend.

Conclusions

Vous devriez trouver les étapes décrites sur cette page assez simples, amusantes et, nous l'espérons, très gratifiantes.

Bien sûr, l'écriture d'une image sur un disque est quelque chose dont vous devez prendre la responsabilité. Si vous écrasez accidentellement le disque principal, c'est votre faute ! Ces instructions sont données dans cet esprit.

Une très bonne chose à propos de la méthode décrite ci-dessus, qui consiste à entrer dans le BIOS ou l'UEFI et à choisir le nouveau disque, présente l'avantage de ne pas modifier du tout le disque principal. Vous pouvez simplement retirer le nouveau disque et revenir à la situation antérieure.

Quoi qu'il en soit, éclatez-vous!

Et n'oubliez pas de surveiller le blog de Barry, pour être au courant des nouveaux développements et des nouvelles versions :

https://bkhome.org/news      

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