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Actualiser et Restaurer Easy (versions anciennes)

17 mars 2019 — BarryK

Page mise à jour le 17 mars 2019. Dernière mise à jour le 11 août 2020

La caractéristique importante d'EasyOS c'est la facilité de la mise à niveau vers de nouvelles versions et la restauration des anciennes versions et des Instantanés, et de encore restaurer à nouveau.

On aurait pu créer une interface graphique entièrement automatique pour ça! Pour l'instant ça l'est partiellement, plus quelques étapes manuelles très faciles. Et c'est peut-être plus satisfaisant sur un plan personnel d'avoir cette contribution plutôt que tout soit fait automatiquement.

À partir d'EasyOS 2.3.8, la mise à jour est maintenant entièrement automatisée, via une icône sur le bureau. La méthode manuelle fonctionne toujours et au risque d'encombrer légèrement cette page, les deux méthodes sont expliquées. Pour distinguer clairement la nouvelle méthode automatique, elle est affichée en texte vert gras. 

N'importe quelle installation de EasyOS peut-être mise à niveau ou l'inverse, qu'il s'agisse d'une clé USB ou d'un disque interne.

L'étude de cas de ce tutoriel est l'installation sur un disque SSD Kingston 240 Go, que l'auteur a installé sur son mini-PC Mele PCG35 Apo, voir le tutoriel ici :

Installer easyOS sur un nouveau SSD

Le Mele PCG35 Apo a un SSD de 32 Go intégré, avec des interfaces pour 2,5 pouces HDD/SSD SATA3 et SSD M.2. C'est une belle unité, refroidie passivement, avec d'excellentes performances.
Ci-dessous une capture d'écran prise peu de temps après son installation, au cours du démarrage de Easy à partir d'une clé USB :

image0

Voici, en bref, comment mettre à niveau :

Actualiser Easy
Dans la partition de démarrage, remplacez les trois fichiers
vmlinuz, initrd et easy.sfs par ceux de la nouvelle version.
Cliquez sur
initrd pour «corriger» automatiquement le fichier BOOT_SPECS à l'intérieur.
Redémarrez et la mise à niveau est terminée.

... Et voilà, vous avez effectué une mise à jour! C'est facile. On n'a vraiment pas besoin d'un tutoriel. Cependant, je vous conseille de lire la suite de ce tutoriel pour avoir une confirmation claire des étapes et une explication sur le comment et le pourquoi.

Comment mettre à jour
Nouvelle méthode automatique, cliquez sur l'icône "Update" ou "Actualiser" sur le bureau :

imga1

Dans l'étude de cas, Easy est installé sur le disque sda. L’auteur a défini la partition de démarrage en sda1 (système de fichiers vfat) et sda2 est la partition de travail (système de fichiers ext4). Il a également défini WKG_DIR ='easy' (ceci signifie que le dossier 'easy' est le dossier de travail) dans le fichier BOOT_SPECS.
Cela permet à Easy de faire toutes «ses affaires» dans /mnt/sda2/easy, tout en conservant le reste de la partition libre : cela rend plus simple l'utilisation du reste de la partition sda2 pour n'importe quels autres travaux.

Voici une vue du contenu du dossier «easy», affichant les dossiers créés par Easy :

image1

... si vous souhaitez en savoir plus sur ces dossiers, voir ici :

https://easyos.org/tech/how-easy-works-part-2.html 

Maintenant, voilà réellement l'essentiel de l'actualisation ...

Mise à niveau de la partition de démarrage

Décrivons d'abord la méthode manuelle:

Vous devez récupérer la nouvelle version d'EasyOS. Il peut s'agir du fichier image .img.gz, ou l'avez-vous peut-être déjà écrit sur une clé USB?

Quoi qu'il en soit, vous trouvrez à l'intérieur, les fichiers vmlinuz, initrd et easy.sfs. S'il s'agit du fichier * .img.gz tout ce que vous devrez faire c'est cliquer deux fois dessus - la première fois pour le décompresser et la deuxième fois pour l'ouvrir - en pratique, c'est assez simple.

Pour l'étude de cas, l'auteur a installé la nouvelle version sur une clé USB. Lorsqu'elle est branchée, elle apparaît comme lecteur sdb. Donc, la mise à niveau consiste simplement à remplacer ces fichiers dans la partition de démarrage, en les faisant glisser, comme indiqué :

image2

... sda1 est la partition de démarrage du SSD Kingston et les fichiers ont été mis à niveau en les faisant glisser.

Il ne reste plus qu'une toute petite chose à faire. Le fichier initrd contient un fichier nommé BOOT_SPECS, qui contient certaines variables nécessaires au démarrage. Ces variables sont parfaites quand initrd se trouve dans la clé USB, mais elles doivent être corrigées pour le nouvel emplacement.

Fort heureusement, ce correctif est automatisé. Cliquez juste sur initrd, et vous verrez apparaître cette fenêtre :

image3

... il est pratiquement certain de choisir «Oui» ici, malgré l'avertissement. Ensuite, cette autre fenêtre s'affichera :

image4

Vous devrez regarder attentivement ces variables et vous assurer qu'elles sont correctes. La correction automatique n'était pas très au point dans les versions antérieures à 1.0.12, mais maintenant ça va bien.

Elle sont très explicites. Chaque partition a un UUID unique («Universal Unique Identifier» ou en français Identifiant unique universel), donc BOOT_UUID est l'UUID de la partition de démarrage et WKG_UUID l'UUID de la partition de travail.

Si vous voulez avoir la confirmation que la correction automatique a bien fonctionné, ouvrez un terminal et exécutez blkid, comme ceci :

# blkid /dev/sda1
/dev/sda1: UUID="1D44-5E30" TYPE="vfat"

Remarquez WKG_DIR='easy/' qui était la décision de l'auteur, comme mentionné au début de ce tutoriel. Le «/» de fin est obligatoire, mais si vous l'oubliez, pas de problème, les scripts qui liront ce fichier l'ajouteront.

Si vous aviez laissé WKG_DIR='', alors Easy créerait tous les dossiers de travail «containers», «home», «releases», «sfs», etc. au niveau supérieur de la partition de travail.

Une toute petite note supplémentaire : selon la version d'EasyOS que vous utiliserez, le fichier BOOT_SPECS pourra contenir une ou deux variables supplémentaires - laissez-les telles quelles, elles ne sont pas indispensables pour la mise à niveau.

Ces variables, dans la capture d'écran ci-dessus, semblent bonnes, alors cliquez sur «Oui» ou «Yes». L'installation est maintenant terminée. Vous pouvez redémarrer ...

La méthode automatique nécessite de cliquer sur l'icône "Update" ou "Actualiser" sur le bureau de votre EasyOS en cours d'exécution. Ces clichés montrent la mise à jour de la version 2.3.3 à 2.3.8. Après en cliquant sur l'icône du bureau (ou dans le menu Système - > Actualiser Easy)... 

imga2

...oui, actuellement c'est un scénario en mode texte. Peu importe que vous n'ayez pas le fichier * .img.gz courant, le script peut le reconstruire, à partir des fichiers 'vmlinuz', 'initrd' et 'easy.sfs'. Pressez ENTRÉE pour reconstruire 'easy-2.3.3-amd64.img.gz'... 

imga3

Maintenant, le téléchargement de «easy-2.3.8-amd64.img.gz» est en cours. Le fichier fait 558 Mo, il sera donc très intéressant de voir à quel point rsync est capable de réduire la taille du téléchargement... 

imga4

...super, le téléchargement ne faisait que 109 Mo, donc une économie significative. Pressez ENTRÉE pour continuer... 

imga5

...Mise à jour réussie! 

Gestion des versions

Après le redémarrage, vous serez dans la nouvelle version, la capture d'écran ci-dessous montre une mise à niveau plus ancienne, l'auteur est passé de la version 0.9.13 à la version 0.9.14. Au moment de la rédaction de ce rapport, Easy avait atteint la version 1.0.12, mais la capture d'écran vous donne une idée du fonctionnement de l'interface graphique de gestion des versions.

Il vous sera fructueux de jeter un coup œil dans les dossiers «releases» et «sfs» - vous y verrez que les anciennes versions sont toujours là.

Cela signifie que vous pourrez revenir à une version antérieure si vous le souhaitez ou à un Instantané antérieur. Il y a une très bonne interface graphique pour gérer cela, via le Menu Fichiers :

image5

Et voici Easy Version Control (le Contrôle de version de Easy) :

image6

... dans cet exemple, l'auteur a créé un seul «Instantané», l'Instantané 201812172141. L'autre, Release 0.9.13 est l'état au premier démarrage de la version 0.9.13.

«Release 0.9.14» est l'état au premier démarrage de la version 0.9.14.

Ce qui est vraiment super, c'est de pouvoir avancer et reculer vers n'importe lequel de ces états de «Release *» et «Instantané *».

Techniquement, ce que l’on appelle ici «état» représente le contenu du dossier, en lecture-écriture, /mnt/wkg/.session dans le système de fichiers en couches aufs/overlay.

Notez les petits boutons contenant une petite image de page - cliquez-y dessus pour afficher les commentaire sur les Instantanés, cela vous permettra de décider plus facilement avec quel Instantané vous aimeriez aller en avant/en arrière.

Notez également le paramètre «Depth» ou «Profondeur», réglé sur «3». Cela signifie que l'historique est défini sur seulement trois versions. Lorsque vous créérez une quatrième version de mise à niveau, la plus ancienne sera supprimée. Ceci afin d'économiser de l'espace.

Dans le cas de l'auteur, avec le SSD de 240 Go, il pourrait probablement augmenter cette profondeur. Cette hypothèse non pas, parce que la plupart des utilisateurs voudraient revenir vers de nombreuses versions de sauvegardes, mais surtout parce que les développeurs pourraient avoir envie de le faire.

Ballade terminale

Comme vous pouvez le voir sur la capture d'écran de l'interface graphique ci-dessus, Easy Version Control en fait beaucoup plus, comme les «Instantanés» et les «restaurations des conteneurs». C'est assez explicite quand vous l'utilisez.

Le secret de la mise à niveau et du retour en arrière, aussi facile, est bien sûr dû au fait que tout est contenu dans un seul fichier squashfs : easy.sfs (et à l'utilisation du système de fichiers aufs/overlay). Contrairement à de nombreuses autres distributions qui doivent effectuer une mise à niveau par paquet. 


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