Toutou Linux - Distribution linux ultra légère
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NOUVEAU : Toutou SlaXen 6.0 RCX (version du 29/05/2015)

Toutou Linux 4.3.6 (version du 28/05/2015, une actualisation de Toutou 4.3.1 de 2010) Paquet d'actualisation de Toutou 4.3.6 (30 mai 2016).

Pour les versions anglaises de Puppy, vous pouvez utiliser le Langpack français. Il existe un autre Langpack français pour les versions issues de WoofCE (Slacko 6.3 ou Tahr 6).


TUTO de TOUTOU pour et par un NUL

J'ai découvert ce truc plein d'humour, dans le forum de ce site français d'utilisateurs, débutants et confirmés de Linux : Lin-Web.be




TELECHARGEMENT

Il s'agit d'une version francisée de Puppy linux. Vous pouvez vous procurer l'image ISO du disque à graver ici. Selon les versions le poids de l'image est différent.

GRAVURE EN MULTISESSION

Une fois téléchargée, l'image peut être gravée avec Nero, sous Windows avec les paramètres suivants:
Track at once. (TAO) Ne pas finaliser le CD.
Multisession.

Vous utiliserez ce qui reste du disque par la suite pour d'autres sauvegardes avec votre graveur. Je n'explique pas aux linuxiens, ils se débrouillent. Mais je leur dis quand même que sous cdrecord ou woodim la ligne de commande doit contenir -tao -multi pour permettre la gravure en multisession et l'écriture sur le cdrom après la gravure de l'image iso. Cela je ne pense pas que tous les linuxiens le savent, sauf les nouveaux comme moi et pour cause le multisession sous Linux "connait pas" comme dirait un de mes amis.

Mais attention, avant de graver vérifiez le md5 que vous trouverez sur le site de téléchargement en allant sur la ligne de commande dans le répertoire où vous avez stocké votre ISO où en indiquant le chemin et en tapant md5sum espace nom-de-l'iso.

Si le chiffre qui vous est fourni correspond à celui trouvé sur le site, gravez, sinon refaites le téléchargement. A moins que vous soyez riche et gaspilleur parce que si vous gravez avec un md5 différent, votre cd est bon à jeter. Et vous referez quand même, le téléchargement malgré votre flemme, où vous abandonnerez après vous être fatigué pour rien, ce qui n'est pas la joie.

LANCEMENT DU SYSTEME

Bon! Votre cdrom est gravé. Vite, vite, essayons le. Mettez le dans la machine et configurez-là pour qu'elle boote à partir du cd. Boote cela veut dire amorce en français. C'est à dire que lorsque la machine finit de lire les instructions qu'il y a dans le bios, vérification courant électrique, si,si, c'est vrai je vous jure, vérification composants etc.., elle aboutit (ça c'est français) au boot (ça c'est anglais) qui est un petit morceau de piste sur le disque lu où il y a de très courtes instructions qui indiquent à la machine comment charger le système d'exploitation et où le trouver.

Linux ne cache pas ce qu'il fait en vous mettant des points qui bougent et qui souvent restent statiques, signe d'un intense travail sous les draps. Linux vous montre pas à pas les instructions qu'il exécute et le résultat de celles-ci et si vous n'avez pas bien vu où si cela a été trop rapide pour vous, qu'à cela ne tienne. Une fois devant la ligne de commande tapez dmesg (dmesg -less ou dmesg -more à votre goût) et la liste revient où vous pourrez voir s'il y a quelque chose qui cloche je crois même qu'il l'enregistre sur un fichier, comme le fait Windows d'ailleurs mais je ne sais pourquoi celui de Linux me semble plus accessible, plus clair .

Mais avant de faire cela vous devez vous positionner d'abord sur la ligne de commande en tapant au login :"root" et au password:"root" également.

Une commande va se lancer, normalement automatiquement, mais vous pouvez la taper : xorgwizard. Vous aurez le choix de la résolution, du clavier, de la souris et du x soit xorg ou pour les machines un peu vieilles xvesa. De toutes façons essayez avec xorg, vous pourrez toujours revenir à xvesa si cela ne marche pas ou si cela vous chante et vous attire.

Ca y est, nous sommes sur le joli bureau de Toutou. Nous pouvons soit configurer tout de suite l'Internet, la configuration sera sauvegardée même si on est en live cd, puisque le système lorsque vous le quitterez vous demandera où sauvegarder soit deuxième solution installer sur le disque dur.

INSTALLATION SUR DISQUE DUR

Parlons de ce deuxième choix. Allons dans le Menu, cliquons (ou peut être clickons, allez savoir, la technologie a toujours véhiculé la langue, laquelle à son tour véhicule l'idéologie) dessus et allons sur Paramètres allons en bas dans Installer Puppy ou Toutou c'est pareil, les traducteurs ont oublié voila tout.

Mais avant:

PARTITIONNEMENT DU DISQUE DUR

Menu, Panneau de configuration, Gparted.
Dans Gparted en haut à droite, cliquez sur le disque dur sur lequel vous voulez installer si vous en avez plusieurs ou si vous n'en avez qu'un seul oubliez ce que je viens de dire. Disque dur matériel s'entend et non pas partitions de disque dur. Ce que je veux dire c'est qu'un disque dur même s'il contient 36 partitions c'est un seul disque dur et non pas 36.

Vous trouvez la liste des partitions en bas dans le panneau. Choisissez celle sur laquelle vous voulez couper une portion pour votre Linux.
Appuyez dessus et ensuite sur redimensionner/déplacer. Revenez sur le cadre de la partition que vous voulez rapetisser et faites le avec la souris. Là c'est tellement simple que je n'arrive pas à expliquer. Vous voyez une bordure entourer votre partition et une sorte de flèche ou un triangle si vous préférez, mettez vous dessus avec la souris, faites un clic et déplacez la souris jusqu'à avoir la taille que vous voulez. Ou faites-le avec les chiffres en bas si vous n'aimez pas les jeux vidéo.

Cliquez sur apply. Attendez... Voila vous avez une nouvelle partition toute fraîche. Cliquez dessus avec la droite de votre souris et formatez-là en ext2 ou ext3 ce dernier demande plus de ressources système je crois.

CREATION D'UN SWAP

Maintenant il nous faut un swap (une partition swap ou partition d'échange). Vous pouvez utiliser le swap de Windows si vous comptez le garder mais je ne vais pas vous expliquer comment ici. Peut être que j'y reviendrai, si j'arrive à comprendre moi même.

Dégagez une autre partition comme vous l'avez fait plus haut, mais cette fois toute petite, c'est à dire égale à ce que vous avez comme mémoire physique si vous avez plus de 256 Mo , mais si vous avez moins, faites un swap qui ait le double de votre mémoire. Je crois que de temps en temps ça va ramer à ce moment.

Une fois créée cliquez dessus avec la droite de la souris et formatez en swap (type 82).

Avant de quitter Gparted vous pouvez monter les deux disques, clic droit et monter, et surtout notez le disque que vous venez de créer, hda2 ou autre, l'installation vous le demandera.

NOMS ATTRIBUES PAR LINUX AUX DISQUES DURS

A ce propos pour ceux qui pensent que Linux complique dans la désignation des disques et se disent pourquoi pas simplement a b c, je dirais que c'est ce qu'il fait exactement. En effet hd pour hard disk, hda pour hard disk a,
hda1 pour hard disk a, partition 1 etc.. C'est plus clair! Si vous avez un deuxième disque matériel il sera... hdb, bien sûr!

L'INSTALLATION PROPREMENT DITE

L'installation vous demande sur quel disque vous voulez installez, cliquez dessus. Répondez en appuyant sur la touche "Entrée" à toutes les questions. Redémarrez. Sauvegardez si le système vous le demande, donnez la valeur de 512 Ko au fichier à créer, vous pourrez toujours le modifier plus tard à partir du menu.
Oui, c'est aussi simple que ça.

CONFIGURATION INTERNET

L'Internet sous Toutou. Ah! C'est là que tout le monde m'attend, les nouveaux parce qu'ils s'empêtrent, les anciens pour me voir m'empêtrer.

Je vous dis comment je configure MON pppoe mais ne rigolez pas, ça marche et c'est l'essentiel. La preuve, je suis ici à lin-web...Et alors? Et alors c'est que ma connexion Internet fonctionne pardi!

Je clique sur connexion ou connection en anglais, une boite de dialogue s'ouvre. Il y a trois baguettes magiques. Moi je clique sur celle du milieu, connexion Internet par le réseau, parce que j'ai une liaison Ethernet. Le système m'indique le driver installé. S'il n' y est pas, il faut appuyer sur "load" ou "charger". Une fois le driver installé il faut appuyer sur eth0 (je suppose que pour ceux qui ont plus d'une carte réseau c'est plus compliqué mais lorsqu'on a plusieurs cartes c'est qu'en principe on maîtrise un peu mieux le réseau). J'ai alors trois boutons : Test eth0, auto DHCP et static IP. Test eth0 ce n'est pas compliqué vous appuyez dessus et le système vous dit sa volonté de vous aider, si vous avez bien sûr une carte réseau, sinon c'est que vous le prenez pour un idiot. DHCP, bien que je ne l'ai pas essayé, comme son non l'indique, il fait tout pour vous et vous vous roulez les pouces. Si DHCP a échoué le bouton static IP devient indispensable. Là, moi je mets IP adress 192.168.1.3. Ce sont des adresses internes à votre réseau, donc il faut utiliser celles qui ne risquent pas d'être appelées sur le réseau public, auquel cas si je comprends bien vous allez avoir de petits soucis.
Le net mask c'est 255.255.255.0

Gateway moi j'enlève carrément ce qu'il y a et je laisse totalement en blanc, parce que quoi que je mette, ça ne marche pas. Le système remplira par des zéros, une fois je me suis dit que puisque le système met des zéros je vais les mettre à sa place. Eh bien croyez moi, il n'a pas voulu. Je vous dis moi qu'il n'est pas idiot. Enfin il est peut être idiot mais têtu ça sûrement. Le DNS, j'y met des zéros et le système se débrouille, je l'aime bien il m'aide beaucoup ces temps ci.
Terminé pour cette interface.

Revenons à l'icône connexion sur le bureau. Clic droit. Cocher au milieu Roaring pinguin (PPPOE).
Appuyez sur OK , le fenêtre se ferme.
Appuyez encore une fois sur l'icône de connexion, ça ne sera jamais la dernière fois puisqu'elle va vous accompagner à l'avenir dans toutes vos pérégrinations Internet.
Une nouvelle interface apparaît, n'est ce pas que cette icône cache beaucoup?
C'est la dernière étape. Allez dans l'onglet basic, clic gauche.
Mettez le nom de votre FAI ou de votre amie, qu'importe. C'est juste pour que vous vous rappeliez.
Mettez le nom d'utilisateur tel que défini avec votre FAI dans username.
Ne mettez rien du tout dans network.
Mettez votre mot de passe (avec le FAI) dans password.
Changez de papillon et allez à NIC.

Dans Internet interface, si vous avez une seule carte réseau elle va normalement apparaître avec le nom ETH0 , sinon tapez le au clavier ce n'est ni long ni difficile, à moins que voudriez vous retaper toute la procédure parce que rappelez vous dans une étape précédente il a fallu cliquer sur ETH0.
Laissez le reste tel quel DNS setup from server et ça va remplir les cases où nous avons mis des zéros.

PHILOSOPHIE DE LA CHOSE

Voila le tuto d'un débutant, j'espère que cela incitera les ténors à se manifester, à le corriger, à l'améliorer, à en faire de meilleurs dans ce domaine ou dans d'autres. Je ne fais ici que mettre la première pierre à l'édifice. C'est peut être une mauvaise pierre, jetez la et continuez. Il faut aller de l'avant.
Je vous remercie d'avoir été patients. Je vous ai donné la somme de mes modestes connaissances que j'ai accumulées depuis la mi-juillet où je me suis mis à Linux. Je dois dire que je ne le regrette pas.

Et je comprends peut être mieux les nouveaux venus qui tâtonnent comme moi même en ce moment pour essayer de trouver un chemin dans le fouillis engendré par les linuxiens en vue de se faciliter la vie. D'ailleurs ils ne voient même pas que c'est en voulant faciliter aux nouveaux qu'ils leur compliquent l'existence. Trente six mille distributions, trente six mille manières de gérer les distrib. L'une avec le source, l'autre avec rpm l'autre avec quoi d'autre, etc. Parce qu'il y a encore un etc. Oui Monsieur. Si quelqu'un peut nous dire combien de manières de gérer les distributions ce serait cool.

Un nouveau vous dit : arrêtez et penchez vous sur ce problème, il est hyper important déjà aujourd'hui qu'en sera t-il dans dix ou vingt ans. Et vous qui vivez pour Linux n'aimerez pas ça. Il faut standardiser le tout. Et surtout, la manière de créer des paquets, de les télécharger, de les exploiter. Il faudrait qu'il y ait une portabilité totale des paquets entre les distributions, ce qui est loin d'être le cas selon mon expérience de deux mois. Il faut arrêter de tirer le tapis vers soi, ce qui est reproché à zindoz l'hégémonique.

Pour finir, si j'ai pu faire ce tuto après deux mois de linux ce n'est pas parce que je suis un génie, loin de là, mais c'est seulement que Toutou est une version facile à comprendre et à installer. Je ne pourrais malheureusement pas dire la même chose d'autres distributions ni à fortiori faire un tuto en ce qui les concerne.
PS : CE TUTORIEL N'ENGAGE EN AUCUN CAS MA RESPONSABILITÉ. Vous pouvez l'utiliser, le copier, l'améliorer, vous en inspirer mais vous ne pouvez pas le vendre. Vous pouvez même le détruire, mais le vendre, non.
Dernière modification le 21-09-2007 19:41.


TUTO de TOUTOU Pour et Par un NUL (suite)



Des icônes sur le bureau.

Les icônes sur le bureau de Toutou ne servent pas uniquement de décoration, bien qu'elles soient jolies.
Elles permettent comme sur toutes les interfaces graphiques, de lancer des applications. Ils appellent cela les "gui", "grafic machin interface".
La question que j'aborde ici est grave, c'est une question de vie ou de mort : comment mettre des icones sur le bureau et incidement de les modifier.
Cette question m'est venue à l'esprit alors que j'abordais une grave période de ma vie, qui est celle de l'adaptation avec Linux et spécialement avec Toutou.

Exemple de montage et démontage d'un disque tellement dur qu'il casse la tête.


A force de m'embêter à monter et démonter les disques avec mut et pmount je me suis concocté une commande sur le bureau qui, par simple clic monte et démonte le disque que je veux. Une fois fait c'est d'une simplicité... je ne vous dis pas.
Le procédé, pour ne pas dire procédure, ce qui est un mot réservé aux ténors et non pas aux débutants comme moi est la suivante:
J'ouvre en haut à gauche le perso ou "poste de travail" si vous vouler l'appeler ainsi, je vais dans le repertoire /usr/sbin puis clic droit de la souris, puis nouveau, puis script, puis clic gauche. Le fichier est créé comme par miracle.
Je l'ouvre en texte et j'y trouve une ligne déjà écrite qui m'attend. C'est la ligne qui va lui permettre de s'exécuter comme un programme fait par un pro, d'ailleurs pas besoin de chmod pour l'exécution du script il se fait automatiquement et votre fichier est exécutable d'office.
Quant à moi, pour monter j'écris simplement :

mkdir /mnt/disque

mount /mnt/disque (disque) est le disque que vous voulez monter hda1 par exemple, il est donc variable et peut être intégré dans une variable.

Mais ça c'est quand vous aurez 5 ou 6 mois de Linux comme moi, quant vous deviendrez vétéran et que vous frimerez, il parait que c'est à partir de 6 mois, c'est comme le karaté en somme, on commence à avoir des ceintures, mais là au lieu de se bagarrer avec les gens on se bagarre avec le système pour le maitriser.

J'enregistre sous le nom que je choisis, rien n'interdit en principe que ce soit celui de la fille du voisin. Mais je prefère pour des raisons de clarté on-dsk1 ou on-C pour les nostalgiques.
Celui là c'est le fichier de montage.

Pour le démontage c'est plus facile, d'abord si vous êtes arrivés jusqu'ici c'est que vous avez compris comment faire et ensuite c'est plus court à écrire et donc moins fatiguant .
Vous suivez la même démarche jusqu'à ouvrir le fichier et dedans vous écrivez:
br /> mount /mnt/disque

Fermez, nommez, enregistrez. Je vous rappelle, au cas ou vous auriez oublié, je prèfère off-dsk1.

Ce n'est pas terminé, ne soyez pas pressé de tester.

Vous avez donc deux fichiers concernant votre disque favori.
Pour moi (je veux dire le mien, j'adore parler de ma petite personne) il s'agit d'un disque formaté en vfat et donc accessible à partir de vindo et de Toutou. J'y fourgue tout ce qui me tombe sous la main, souvent sans le lire, et une fois tous les 10 jours, je me demande pourquoi j'ai téléchargé tout ça, j'y fais le ménage et je grave ce qui m'arrange, parfois même ce qui ne m'arrange pas tellement je suis pressé et n'ai pas le temps de fignoler. Bien sûr je ne lirai jamais le disque que j'ai gravé, n'est ce pas?

A l'aide de la souris, faites donc glisser/déposer ces deux fichiers sur le bureau. N'ayez pas peur, il ne va pas éclater, ça ne fait que créer des liens symboliques ou des raccourcis si vous aimez.

Faites la même chose avec l'icône du dossier concernant votre disque dur préféré. Pour ça cliquez sur l'icône perso en haut à gauche du bureau, cliquez sur la flèche verte en haut à gauche de la fenêtre ainsi ouverte, cliquez sur le dossier mnt et là faites glisser votre dossier favori sur le bureau pour créer le lien symbolique. Je suis presque sur que le créateur de puppy, pardon Toutou, n'a pas pensé à un usage pareil, non pas qu'il manque d'intelligence, mais justement parce qu'il en a, mais pas moi, j'ai toujours fait des choses tirées par les cheveux.

Nous avons maintenant sur le bureau trois icônes, dont deux bizarres. Nous allons y remédier. clic droit sur chacun, à tour de rôle bien sûr, si vous n'avez qu'une seule souris, sinon branchez en trois et faites le simultanément, je rigole bien sûr, surtout n'allez pas acheter les souris. Si, si, il y en a qui peuvent le faire. Une seule vous suffit amplement et parfois elle est de trop.

Sur chacune donc des icônes et à tour de rôle, clic droit de la souris et à droite tout à fait en bas sur le menu qui vient de s'ouvrir, clic gauche sur "fixer l'icone". Laissez ça pour le moment et allez sur le perso (ou poste de travail) en haut à gauche, ouvrez le, allez dans /usr/share/midi-icons , choisissez l'icône qui vous parle le plus, vous allez l'avoir à longueur d'année sur le bureau alors autant qu'elle vous soit sympathique, et faites la glisser dans le cadre carré du machin de tout à l'heure. Vous vous rappelez ce que vous avez laissé de côté.

Refaites la même chose avec l'autre icône, de toute façon maintenant vous connaissez la démarche, je n'ai plus rien à vous apprendre et vous n'avez rien à faire de ce que je peux dire ou ne pas dire.

Voila, maintenant quand vous lancez votre chère Toutou vous n'avez pas besoin de faire travailler un grand logiciel, surtout si vous avez peu de mémoire, pas la votre, dans votre ordi et que vous n'aimez pas attendre. Clic sur "on" le dossier se dote d'une diode verte passez la souris dessus pour voir, clic sur "off" passez la souris, la diode a disparu.

Ce n'est pas ces icônes en elles-mêmes qui sont interessantes, bien qu'elles fassent gagner pas mal de temps. C'est en ce qu'elles ouvrent les horizons du shell et de sa compréhension et de là font naitre le désir de comprendre et d'améliorer ses connaissances.

TUTO de TOUTOU Pour et Par un NUL (suite)



Astuce de Nul.


Lorsqu'on a plusieurs disques à monter et démonter, les manip deviennent vite fastidieuses et on cherche vite un moyen de les contourner.

C'est qu'avec l'informatique on apprend à être fainéant et la machine doit tout faire, qu'elle crève s'il le faut.
Il faut à ce moment mettre la main à la pâte et ajouter au contenu du fichier fstab situé dans le répertoire /etc les lignes concernant chacun des disques:

Avant de vous donner un exemple, je vais vous faire attendre pour vous faire savoir si vous ne le savez déjà qu'au niveau du contrôleur de disques (IDE s'entend) nous avons normalement deux nappes pouvant chacune contenir deux disques durs.
La première nappe peut contenir un disque maître principal et un disque esclave et la seconde un disque maître secondaire et un esclave secondaire. C'est clair ?
Les premiers disques sont appelés hda (hard disk a) et hdb (hard disk b)
Les seconds, situés sur la seconde nappe sont appelés hdc et hdd.

Bon reprenons,
Deux et deux font quatre, dans chaque paire il y a une injustice parce qu'il y a un maître...et un esclave, mais ne tentez pas de l'affranchir ou gare à votre machine et donc à votre porte-monnaie, comme quoi l'esclavagisme n'est pas totalement éradiqué.

Ensuite viennent en chiffre les numéros de partition logique agrémenter tout cela pour chaque disque matériel que nous venons de voir et la confusion s'installe.

Revenons à nos moutons un instant égarés. Le fichier /etc/fstab peut être ouvert notamment avec Geany, ou tout autre éditeur texte. Clic droit, aller à documents, Geany (éditeur de texte), l'ouvrir. Cliquez sur ouvrir fichier et allez dans le répertoire /etc et ouvrez le fichier fstab.

Le fichier /etc/fstab est ouvert devant vos yeux et vous n'y comprenez que dalle, moi non plus, mais ce n'est pas grave, un aveugle en guide un autre.

Laissez fstab ouvert et changez de bureau pour ouvrir une console. Une fois la console ouverte tapez-y < fdisk -l > sans les guillemets qui ne sont là que pour vous dire qu'il s'agit d'une commande.
La liste de vos disques chéris apparaît à l'exception du cdrom. Mais lui, je ne sais s'il est indiqué de le charger au démarrage, donc je m'abstiens sagement de vous le conseiller, je tiens à mes dents. Ne fermez pas cette console pour le moment.

Vous pouvez opérer le malade.
Première colonne le disque, laissez un espace. De toute façon respectez l'arrangement en colonnes du fichier, il ne vous sera que bénéfique.
Deuxième colonne le répertoire où doit être monté le disque, généralement /mnt, laissez un espace.
Troisième colonne, le système de fichiers tel qu'indiqué dans la liste fournie en console par la commande fdisk -l, vous vous rappelez ?
En tous cas moi j'ai mis auto qui veut je crois dire tout autre chose mais cela fonctionne bigrement bien.
Quatrième colonne: je mets défaults à moins que vous savez ce que vous faites mais là je ne pense pas que ce tuto vous soit utile. Donc contradiction de base.
Cinquième colonne, eh oui ! il y en a ici aussi: 0 1 avec un espace entre les deux et surtout ne me demandez pas à quoi ça sert. Mettez tous vos disques si vous voulez.

Sauvegardez et quittez.
Fermez aussi la console, vous n'en avez plus besoin.
Aller dans perso, clic flèche haut, /mnt, faites glisser les icônes de vos disques sur le bureau et relancez la machine. Ils seront montés au démarrage et vous pouvez y accéder sans aucune manipulation.


© J.J. Moulinier 2007

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